Simplicité Volontaire et Décroissance
Mon ami whoeb m'invita aujourd'hui à consulter un article de blog qui parle d'un homme, engagé dans une transformation radicale de ses habitudes de vie, et voulant se séparer de son appartement au prix où il l'avait acquis. Mais on le lui a refusé. Pour x raisons de prévention de fraude fiscale.
L'idée de la rédactrice du blog était de mettre le doigt sur une anecdote représentant le conflit qui peut exister entre une volonté de s'extraire d'un système bâti sur une croissance continue et le système lui même.
Marrant, intéressant, mais un peu extrême tout de même me suis-je dit. Et effectivement, en lisant les commentaires qui suivent l'article, je me suis vite rendu compte de l'indignation des lecteurs face à cette situation un peu grotesque, il faut le dire. Non pas de l'indignation envers le système, mais bien vis-à-vis du "héros" de l'anecdote qui aurait pu négocier son départ d'une toute autre manière, sans pour autant mettre à mal ses propres convictions.
Et si la simplicité volontaire doit s'appuyer sur des valeurs simplistes du style "je veux juste reprendre ce que j'ai donné, et je m'en vais", idée qui s'apparente plus à une fuite puérile qu'à une véritable reconstruction responsable, on peut penser que ce mouvement de pensée est voué à l'échec.
Mais heureusement, cet exemple fait figure de cas isolé, et d'autres personnes s'activent pour étayer un embryon de structure sociale articulé sur une idée simple : la croissance continue n'est pas possible, donc la décroissance est nécéssairement le passage obligé vers lequel la société doit s'orienter pour pouvoir survivre dans des conditions acceptables pour le plus grand nombre. Cela reste vague (surtout les conditions acceptables...), mais surement la forme de pensée la plus viable sur le long terme.
Après la lecture de l'article du blog Six Pieds sur Terre, j'ai donc cherché une video qui présenterait ces idées d'une manière plus large que la simple anecdote, histoire de s'en faire une idée plus précise.
L'idée de la rédactrice du blog était de mettre le doigt sur une anecdote représentant le conflit qui peut exister entre une volonté de s'extraire d'un système bâti sur une croissance continue et le système lui même.
Marrant, intéressant, mais un peu extrême tout de même me suis-je dit. Et effectivement, en lisant les commentaires qui suivent l'article, je me suis vite rendu compte de l'indignation des lecteurs face à cette situation un peu grotesque, il faut le dire. Non pas de l'indignation envers le système, mais bien vis-à-vis du "héros" de l'anecdote qui aurait pu négocier son départ d'une toute autre manière, sans pour autant mettre à mal ses propres convictions.
Et si la simplicité volontaire doit s'appuyer sur des valeurs simplistes du style "je veux juste reprendre ce que j'ai donné, et je m'en vais", idée qui s'apparente plus à une fuite puérile qu'à une véritable reconstruction responsable, on peut penser que ce mouvement de pensée est voué à l'échec.
Mais heureusement, cet exemple fait figure de cas isolé, et d'autres personnes s'activent pour étayer un embryon de structure sociale articulé sur une idée simple : la croissance continue n'est pas possible, donc la décroissance est nécéssairement le passage obligé vers lequel la société doit s'orienter pour pouvoir survivre dans des conditions acceptables pour le plus grand nombre. Cela reste vague (surtout les conditions acceptables...), mais surement la forme de pensée la plus viable sur le long terme.
Après la lecture de l'article du blog Six Pieds sur Terre, j'ai donc cherché une video qui présenterait ces idées d'une manière plus large que la simple anecdote, histoire de s'en faire une idée plus précise.